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enseignement français, francophonie, culture.

Le « réseau » tel qu’on l’appelle communément est l’ensemble des 535 établissements d’enseignement français à l’étranger homologués par le ministère de l’Éducation nationale. Implantés dans 139 pays, ils scolarisent près de 370 000 élèves dont 40 % sont français et 60 % d’autres nationalités.

Ces établissements sont homologués par le ministère de l’Éducation nationale.

Qu’est‐ce que cela signifie ?

L’enseignement dispensé y est conforme aux principes, programmes et à l’organisation pédagogique du système français. Les études effectuées dans ces établissements sont assimilées à celles suivies dans des établissements publics en France Les décisions d’orientation et de conseil de classe qui y sont prises sont valables de plein droit pour l’admission dans un établissement public d’enseignement français en France ou à l’étranger. Le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports (MENJS) et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) ont mis en place une démarche d’assurance-qualité. Ainsi, tous les établissements homologués font l’objet, tous les cinq ans, d’une procédure de renouvellement d’homologation

L’homologation ouvre droit, pour les établissements, à un soutien pédagogique et à la formation continue, pour les familles françaises, elle donne accès au système de bourses scolaires.

En Grèce, 2 établissements scolaires français délivrent un enseignement d’excellente qualité :

– l’EFTh à Thessalonique appartient au réseau de la Mission Laïque Française : MLF https://efth.gr/

– le LFHED à Aghia Paraskévi (Attique) est un établissement conventionné avec l’AEFE. https://lfh.edu.gr/contact

Les personnels sont majoritairement composés de titulaires de l’Éducation nationale, expatriés, résidents ou en recrutement local.

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) Créée en 1990 par la loi n°90-588 du 6 juillet 1990, l’AEFE est l’établissement public chargé d’assurer la continuité du service public d’éducation pour les enfants français, de contribuer à la diffusion de la langue et de la culture françaises auprès des élèves étrangers, et de participer au renforcement des relations entre les systèmes éducatifs français et étrangers. La dotation de l’État n’a pas suivi l’augmentation du nombre d’élèves scolarisés et la stabilisation des droits de scolarité n’est pas acquise.

La Mission laïque française (MLF) Créée à Paris en 1902, cette association à but non lucratif est reconnue d’utilité publique en 1907, la MLF s’inscrit dans le dispositif de l’enseignement français à l’étranger. Elle compte 112 établissements dans 38 pays et scolarise 60 000 élèves. Elle a pour but la diffusion à travers le monde de la langue et de la culture françaises. Elle agit par ailleurs en tant qu’opérateur de l’État et/ou d’entreprises dans le cadre d’actions de coopération éducative

La scolarité dans ces établissements est payante. Il est important de bien se renseigner avant l’inscription. Des aides existent (bourses scolaires).

Comment inscrire son enfant ? L’établissement doit être contacté directement. Toutes les coordonnées des établissements se trouvent sur le site de l’AEFE. La demande est ensuite à envoyer par courrier ou mail au chef d’établissement en précisant l’âge, la classe souhaitée, la date prévue pour le début de la scolarisation dans l’établissement ainsi que la classe et l’établissement fréquentés précédemment. N’attendez pas le dernier moment pour procéder à la demande d’inscription.

Le dossier de demande de bourses est indépendant de l’inscription dans l’établissement : même si vous êtes dans l’attente de l’acceptation de l’inscription de votre enfant, respectez le calendrier de demande de bourses disponible sur le site du consulat.

Le Président de la République a exprimé le souhait de voir doubler les effectifs d’élèves d’ici 2023.

Une campagne d’homologation d’établissements existants est amorcée, des investisseurs privés sont aidés à ouvrir de nouveaux établissements. Ces orientations nous inquiètent en effet : 1. l’homologation doit être un gage de qualité et ne doit pas être bradé ;

2. nous ne croyons pas que les investisseurs soient des philanthropes et craignons que la recherche de profit entraîne une hausse des frais de scolarité ;

3. le doublement des effectifs d’élèves ne pourra pas se faire sans une augmentation proportionnelle du nombre d’enseignants ; faute d’enseignants titulaires (difficulté de détachements, plafond d’emploi), le recours à des recrutés locaux sera amplifié. Leur formation initiale et continue devra être garantie. Il faudra s’assurer de leur statut (rémunération mais aussi couverture sociale)

Nous craignons que cette course aux homologations au prétexte du doublement des effectifs ne soit en fait qu’un recul du service public auquel nous sommes attachés.

Conserver l’excellence du réseau tout en maîtrisant les coûts de l’enseignement français à l’étranger est l’enjeu majeur des années à venir. Il conviendrait de cesser les incantations sur le système scolaire « pointe de diamant de notre présence à l’étranger » et d’analyser sereinement les chiffres : la scolarisation de 370 000 élèves à travers le monde coûte à l’État 505 M€ (bourses comprises) soit 1 369€ par élève. Rapporté aux seuls 122 000 élèves français, ce coût est de 4 139€ alors qu’un élève scolarisé en France lui coûte plus de 7 800 €. Nous en tirons la conclusion que ce réseau mérite des moyens à la hauteur des objectifs qui lui sont fixés et du nombre d’élèves qu’il scolarise. Il est en outre un instrument essentiel de la diplomatie française, qui ne pourrait exister si les parents ne finançaient pas.

ECOLE  INCLUSIVE – HANDICAP – BESOINS PARTICULIERS – ACCOMPAGNANTS

La politique d’inclusion des élèves en situation de handicap ou/et besoins éducatifs particuliers dans les établissements du réseau français d’enseignement est un domaine en pleine évolution. 

Confronté aux difficultés (voir à la détresse) de certaines familles pour scolariser leurs enfants à besoins particuliers dans certains établissements français de l’étranger et la demande de formation de la part du personnel éducatif pour accueillir et assurer un suivi efficace et adapté pour chaque élève, l’AEFE a mis en place l’OBEP (Observatoire pour les élèves à besoins éducatifs particuliers).

Elue par l’AFE au CA de l’AEFE en 2017, j’ai ainsi participé aux travaux de l’OBEP.

On peut noter dans le barème des bourses scolaires, par exemple, l’ajout d’une demi-part supplémentaire pour enfant en situation de handicap, ainsi que la prise en charge du salaire des AESH (Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap) par un budget dédié de l’AEFE pour les familles boursières et qui va être étendue à toutes les familles françaises concernées.

Le statut des AESH et la formation des personnels éducatifs, les conventions concernant les conditions et pratiques des intervenants médicaux, les référents, l’information sur les procédures, les conseils aux familles, etc font l’objet de groupes de travail de l’OBEP. Des expériences inédites d’accueil, mises en place pendant la crise sanitaire et basées sur les élèves à besoins particuliers, sont présentées et analysées avant d’être proposées à l’ensemble du réseau.

C’est un domaine passionnant où le travail se fait à tous les niveaux de représentation et dans un réel esprit d’équipe.


nos priorités:

Étudier, se former, faire reconnaître son diplôme, travailler, entreprendre en Grèce.

Aider au développement de toutes les offres alternatives pour les enfants qui n’ont pas accès à l’enseignement français : CNED, groupes FLAM, classes bilingues. 

Accéder le plus largement possible à la culture, à l’enseignement français et à la langue française pour nos enfants